Dans le tableau de classement des voies communales à caractère de rue daté du 31 Janvier 1966 apparaissent une vingtaine de dénominations dont peu de Pexioranais ont le souvenir.
Le 26 Septembre 1986 le Conseil Municipal rebaptise ces voies qui prennent pour nom :
Ancien nom | Nouveau nom |
Rue des Jardins | Rue Trivalle |
Rue de derrière la Mairie | Place de la Mairie |
Rue de l’Asile | Côte de Jacquou |
Rue des Pénitents | même nom |
Rue des Soupirs | Rue Faure |
Rue Droite | Rue Gleyzes |
Rue de l’Olive | Rue du Four banal |
Rue de l’Église | Rue Saint-Raymond |
Rue Étroite | Début rue St-Raymond |
Rue du Christ | Rue de l’Horloge |
Rue Pipét | Une partie de la rue du Chat |
Rue isabelle | Rue du Réservoir |
Rue de la Tempérance | Rue de l’Abattoir |
Rue Parallèle | Rue Henri Ajac |
Rue du Chat | Rue du Pourtanel |
Rue de la Providence | Rue du Guet |
Rue de la Charité | Rue du Tenda |
Rue Montplaisir | Rue des Caves |
Rue de Derrière la Ville | Rue des Remparts |
Rue du Moulin Bas | même nom |
Quelques explications sont nécessaires.
Voici ce qu’a pu recueillir M Verdier en questionnant quelques anciens, principalement Mademoiselle Ernestine ROGER qui fut secrétaire de mairie de 1944 à 1985, et en compulsant les archives municipales.
Rue de I’Asile : un ancien local de la mairie qui servait de garage pour le corbillard abritait aussi à l’occasion vagabonds et sans domicile fixe, avec l’autorisation du garde PLANCADE.
Rue des Pénitents : ancienne «carriero de l’Espital » où se trouvait l’hôpital du bourg, devenu plus tard la chapelle des Pénitents Noirs, aujourd’hui transformée en habitation. Dans cette rue se trouvaient également la prison de la ville et une des toutes premières écoles.
Rue Pipét : du sobriquet d’un ancien cordonnier Jean CASTEL.
Rue Isabelle : du nom de Isabelle SERRES, née ROUSSEL, décédée en 2002.
Rue du Chat : du sobriquet de SERRES Joseph. Mais cette rue arrivait jusqu’à la Rue Saint-Raymond. Aujourd’hui cette partie où habitait justement Joseph SERRES porte le nom de rue du Pourtanel. Il y a donc erreur en transformant la rue Pipét en rue du Chat.
Rue du Tenda : quartier de «la Tende››, l’étendoir pour le séchage des draps tissés à l’époque du Pastel.
Rue du Guet : ouverte en 1901 après la démolition de la maison de Guillaume Mercier dit «Trapasou» ; a permis de faire communiquer le quartier du Tenda avec la mare du Pérot, au coin de « l'oustal du Magnôt ». Le bétail qui venait s’abreuver la n’avait plus besoin de passer par la voie romaine ou par la rue de la Mare, qui n’était a |’époque qu’un étroit goulot pour charrette à bras. Pourquoi le guet ? Il faut se rappeler que le bourg de Pexiora était autrefois entouré de fortifications protégées par des fossés alimentés par de nombreuses mares, ouvert sur l’ancienne voie romaine par deux portes, la porte d’Autan à l’Est et la porte de Cers à l’Ouest. Une troisième porte, le Pourtanel permettait d’accéder à la Commanderie, l’Église actuelle, qui était en dehors des remparts. À l’angle de la rue du Guet et de la rue de l’Abreuvoir on peut encore voir la trace de la tour de guet qu’un ancien soldat et consul pexioranais, le Capitaine Jehan-Paul Apostoly, tué à la bataille du Mas d’Azil (Diocèse de Pamiers) le 7 septembre 1625, avait fait bâtir en surélévation de sa demeure.