Dimanche 28 octobre 2018, à 3 h du matin, il sera 2 h.
Le changement d'heure : qu'en est-il dans le monde ?
En Europe, de nombreuses études ont prouvé que les économies d'énergies issues du changement d'heure relevaient de l'anecdotique. Depuis plusieurs années, on réclame l'arrêt de ce processus dans les pays nordiques. En parallèle, de plus en plus d'Européens se plaignent des conséquences sanitaires du changement d'heure, qui fatigue petits et grands, complique la vie des agriculteurs et serait même responsable de certains accidents de la route. Ailleurs dans le monde, on continue pourtant de changer d'heure à certaines saisons. Dans une soixantaine de pays d'Amérique du Nord et d'Océanie, ce réflexe existe bel et bien. Toutefois, plusieurs états qui pratiquaient ce rituel l'ont récemment abandonné : c'est le cas de la Turquie, de la Chine, de la Russie ou encore de l'Islande.
En Europe
Depuis les années 1970, les États européens ont tous adopté des changements d'heure biannuels. La directive de 2001 a unifié ces changements bi-annuels, afin que dans le marché intérieur, tous les pays passent à « l'heure d'été » ou à « l'heure d'hiver » au même moment.
Si la nouvelle directive est adoptée par les co-législateurs que sont le Parlement européen et le Conseil (les États membres) avant la fin de cette année, les États membres devront notifier à la Commission, avant le 1er avril 2019, s'ils choisissent de fixer définitivement leurs horloges sur l'heure d'été, après avoir basculé une dernière fois le dernier dimanche de mars 2019. Ou si au contraire, ils préfèrent adopter l'heure d'hiver toute l'année, et donc, changer encore, mais pour la dernière fois, le dimanche 27 octobre 2019.