Le moustique tigre (Aedes albopictus) qui est apparu en France en 2004 s’est rapidement installé sur le territoire, en particulier dans les départements du sud. Aujourd’hui, il est implanté dans 42 départements, ce qui inquiète les autorités sanitaires. En effet, outre la piqûre en elle-même – toujours désagréable -, le moustique tigre est surtout le vecteur de maladies tropicales comme la dengue et le chikungunya dont le risque d’épidémie en métropole devient chaque année un peu plus plausible.
Le moustique tigre est très facile à identifier grâce à ses rayures noires et blanches présentes sur le corps et sur les pattes qui lui donnent un aspect très contrasté. C'est un moustique de petite taille (plus petite qu'une pièce d'un centime d'euro) ne dépassant pas 1 cm d'envergure.
Sur le plan national, 42 départements sont en vigilance rouge où il est implanté et actif, 18 départements placés en vigilance orange, où le moustique tigre a été intercepté ponctuellement dans les 5 dernières années, au moins 34 départements en vigilance jaune : ces départements font l'objet d'une veille entomologique spécialement dédiée à la surveillance du moustique tigre. Les règles minimum du plan anti-dissémination contre la dengue, le Chikungunya et le virus Zika imposent de mettre en surveillance les départements voisins d'un autre placé en vigilance rouge, mais certaines régions ont pris les devants et ont souhaité implémenter un plan de surveillance avec des critères plus larges.